Au second rang des pathologies neurodégénératives après la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson touche environ 150 000 personnes en France. Elle résulte d’une dégénérescence sélective d’une structure située à la base du cerveau, appelée substance noire, dont les neurones ont comme neurotransmetteur la dopamine.
Même si ses causes restent à l’heure actuelle à préciser, il existe de très sérieuses pistes à la fois génétiques et toxiques environnementales. Elle se traduit, au stade précoce, par la classique triade symptomatique associant tremblement de repos, hypertonie et akinésie (lenteur et réduction d’amplitude des mouvements). Les signes axiaux (troubles de la marche, de la posture et de la stabilité posturale, dysarthrie et troubles de la déglutition) et l’altération des fonctions supérieures sont généralement plus tardifs et sont en grande partie la conséquence d’une diffusion des lésions cérébrales aux systèmes non dopaminergiques. La lévodopa, découverte dans les années 1960, une fois transformée par le cerveau en dopamine, est le meilleur des traitements substitutifs de la maladie mais induit à long terme des dyskinésies (excès de mouvements) et des fluctuations motrices invalidantes. Ces limites ont conduit depuis vingt ans à développer des techniques de stimulation continue chimique et électrique qui ont transformé le pronostic de la maladie.